FOCUS SUR LE PRP POUR AMÉLIORER LA RÉGÉNÉRATION DE LA PEAU
Et si les vampires n’avait pas finalement la belle vie ?
Les suceurs de sang, autrement dit les vampires, sont depuis longtemps très présents dans la littérature et le cinéma et leur popularité demeure sans faille.
Dès le XVIIIe siècle, diverses œuvres littéraires érigent déjà le vampire en véritable star de l’épouvante, par exemple La Fiancée de Corinthe (Goethe, 1797), Carmilla (LeFanu, 1872), mais surtout l’incontournable Dracula de Bram Stocker, paru en 1897.
Jusqu’à aujourd’hui où l’engouement autour du sang continu à faire rêver celles et ceux voulant d’une éternelle jeunesse puisqu’en Amérique un groupe de scientifiques explorent la «parabiose ». Ou comment la transfusion de sang frais est devenue l’une des nouvelles pistes explorées par les transhumanistes, qui visent à augmenter les capacités humaines par la technologie.
Ce nom scientifique désigne une expérience déjà bien ancienne, qui consiste à connecter les systèmes vasculaires de deux spécimens d’une même espèce, puis regarder ce qui se passe.
L’expérience a été tenté sur des souris dans les années 1950. Le rongeur le plus vieux, quand il partageait son sang avec un congénère plus jeune, se trouvait en meilleure santé. Mais rien ne dit que son état de santé s’améliore quand les deux souris sont “déconnectées”. Rêve ? cauchemar ? je vous laisse juger.
Puis du coté des cabinets de dermatologie et de chirurgie esthétique nous avons le PRP ( plasma riche en plaquettes ), au moment ou la peau est plus que jamais soumise aux agressions de l’environnement.
La peau subit donc un vieillissement accéléré, responsable des altérations esthétiques caractérisés par des taches pigmentaires, des rides, des rougeurs.
C’est là qu’intervient l’injection de PRP qui une fois réinjecté sous la peau, il va accélèrer le processus de cicatrisation en stimulant la synthèse de collagène, la vascularisation et la réparation des tissus.
LA PROCÉDURE
Cette technique utilise les propriétés régénératrices et cicatrisantes des plaquettes sanguines. Elles ont la capacité de libérer localement les facteurs de croissance, molécules agissant comme de véritables messagers pour activer la mise en route des mécanismes de régénération de la peau. Le plasma contient des facteurs essentiels à la survie cellulaire tels que des substances nutritives, vitamines, hormones, sels minéraux et protéines.
Ainsi, le PRP est indiqué pour les patient(e)s souhaitant un rajeunissement et une amélioration de texture cutanée.
La procédure commence par un prélèvement sanguin. Le sang recueilli est immédiatement centrifugé afin d’en extraire le plasma concentré en plaquettes. J’injecte ce plasma avec la même technique la mésothérapie, donc avec une fine aiguille superficiellement dans les zones à traiter.
La séance dure environ une demi heure, il est recommandé 3 séances espacées de deux mois. Par la suite, des séances d’entretien régulières permettront à la peau de continuer à se régénérer sur le long terme.
Sommes-nous en présence d’un phénomène lié à la sorcellerie ? Absolument pas ! le PRP est bel et bien scientifique.
Heureusement qu’il ne faut pas aller jusqu’à Sighisoara en Roumanie où se trouve le château du célèbre Dracula pour bénéficier de cette technique…
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