L’ULTRASON MARQUE-T-IL UN TOURNANT MAJEUR DANS LE TRAITEMENT DU COU ?




Lumière ou ombre sur le cou ? foulard ou exposition du cou ou risque d’attraper d’un coup un rhume ? 

Une chose est sûre, le ras-du-cou signe son grand retour. En plastique, en velours, en lacet ou en cuir, en plein revival 90’s, celui-ci envahit à nouveau depuis quelques mois les boutiques de fastfashion. Entre nous il est beaucoup plus moderne que le tour de cou qui avait comme rôle de cacher les rides chez nos mamies.

Aussi appelé poétiquement “collier de chien” ou “collier de chienne” en français, le terme anglais qui désigne ce style de collier est encore plus violent. “It’s a Choker Necklace” disent-ils. Le verbe “to choke” voulant tout simplement dire étrangler. Le ras-du-cou, un collier qui étrangle, entoure et enserre la gorge des demoiselles, depuis des centaines d’années.

Natalie Portman a-t-elle été celle qui a lancé cette mode dans le film culte néon ?

Côté historique son apparition remonte à la Mésopotomie et en Egypte ancienne. À l’époque, les bijoux portés si près du corps (et notamment du cou et de la tête), étaient censés protéger ces endroits sensibles, tels des amulettes, presque mystiques !

Maudit, puisque celui d’Anne Boleyn, épouse de Henri VIII ne l'a pas protégé de la guillotine ! Encore une histoire de tromperie qui a mal fini.

Bourgeois, car il était adopté par les femmes de la bourgeoisie qui portaient le ras-du-cou assorti à leurs robes.

Matérialisé en plastique dans les années 90 ou les filles suppliaient leurs parents de leur acheter un collier ras-du-cou “tattoo”.

Optimisé pour populariser le style sadomaso chez la styliste Vivienne Westwood.

Vous connaissez la suite. Les années 1990 avec Britney Spears, Christina Aguilera, Gwen Stefani et Lenny Kravitz. Puis le ras-du-cou est oublié et devient ce qu’on pourrait appeler un “délire de goth”, avant de refaire son apparition en 2014. C’est l’accessoire “hot” du moment, mainstream mais qui te donne ce petit coté edgy. Sexy mais badass.

Le cou est donc devenu un lieu de créativité, de folie et de désir comme le démontre les nombreuses photos des publicitaires du monde de la parfumerie, ce n’est pas Marilyn Monroe qui dira le contraire.

Le cou est devenue le lieu de toutes les tentations, un bisous, une main, peut importe l’ivresse est la même !

Le cou a-t-il servi de source d’inspiration pour les maîtres joailliers avec les fameux colliers ras du cou de Cartier en passant par Chopard ? 


Le cou est aussi celui qui marque l’âge au même titre que le décolleté qui sont à eux deux des régions fragiles, surtout chez les femmes. Au niveau du cou vont apparaitre des rides horizontales jusqu’à l’appeler le « cou du dindon », rien de bien séduisant.

D’après les praticiens l’idée serait de combiner plusieurs techniques de médecine esthétique.

Les injections de toxine botulique ( Azzalure, Bocouture, Vistabel ) permettent d’éviter les plis qui se forment au niveau du cou et d'avoir la peau qui pend. C’est l’action de cette toxine qui nous intéresse puisqu’elle va limiter la contraction musculaire du muscle "peaucier" responsable des "cordes" situées sous le menton",

Les résultats se voient complètement environ trois semaines après l'intervention. Pour que le résultat dure il faut parfois pratiquer plusieurs séances.

Combattre la déshydratation et oxydation avec la mésothérapie aussi appelée mesolift, elle consiste à injecter superficiellement des petites quantités d’acide hyaluronique fluide associant un cocktail de vitamines qui pourraient relancer les échanges intercellulaires.

L’acide hyaluronique est intéressant mais sous forme de « skinboosters » comme le Restylane Skinboosters. Il va falloir plusieurs séances ( environ 3 ) pour constater les résultats.

Certains praticiens préconisent de la radiofréquence, et du coté des cosmétiques ? oubliez la cosmétique spéciale cou puisqu’il s’agit uniquement de marketing. Pour celles ou ceux qui veulent vraiment du naturel, alors pensez étirements !

En pratique il faut se mettre debout puis tendre un bras vers l’arrière et l’autre vers l’avant. Puis croiser le bras opposé sur le thorax. Placer la main sur l’épaule et faire une flexion du cou vers le côté opposé à l’épaule qui reçoit la main.

Quand nous parlons du traitement du cou, nous ne pouvons que penser à Ulthera. Vous connaissez ? Et les HIFU ? Et les ultrasons micro-focalisés cela vous parle plus ? 


Si oui, sachez qu’Ulthera est le pionnier. Apparu en
2004, 6 ans après les premières recherches sur les applications de la thermocoagulation. Où il a fallut attendre 2012 pour qu’Ulthera dispose de l’approbation FDA pour l’appellation dans le lifting non invasif du Cou et de la région sous-mentonnière. Les indications ne s’arrêtent pas là, puisque il traite également les rides et les ridules au niveau du décolleté et permet même d’apporter une élévation de la queue du sourcil.

Pour mieux comprendre l’engouement autour d’Ulthera, il faut déjà connaitre ses différences par rapport aux autres dispositifs ( HIFU ).

- Ulthera est le seul appareil qui dispose de l’approbation FDA dans le « lift médical » des tissus. Pour cela, il va émettre des ultrasons micro-focalisés qui vont traverser la peau à différentes profondeurs ( jusqu’à 4,5mm ).

Les conséquences sur la structure même de la peau sont nombreuses, puisque la synthèse de nouvelles fibres de collagène et d’élastine est relancée, ce qui aura pour conséquence de « retendre » la peau.



C’est ainsi que vous obtenez l’effet «skin-up» ou liftant. Un effet immédiat est visible, mais pour apprécier le résultat final il faut un peu de patience : 12 semaines sont généralement nécessaires aux cellules du derme pour « fabriquer » ce nouveau collagène et provoquer ainsi un raffermissement visible et durable des contours du visage, du cou ou du décolleté.

- Cela ne s’arrête pas là étant donné que Ulthera dispose d’un système d’échographie des tissus .

Pour que le traitement soit efficace, les ultrasons doivent atteindre d’une manière très précise et ciblée les couches de la peau riches en fibroblastes, les cellules responsables de la production de collagène et d’élastine. ULTHERA® est donc équipé d’une sonde échographique, qui affiche en temps réel pendant le traitement les tissus à cibler. Grace à cette spécificité technologique, le praticien peut ajuster la profondeur des ultrasons selon les particularités anatomiques de chaque patient et agir ainsi sur le résultat potentiel. Cela lui permet également de visualiser les zones à éviter pour un meilleur confort du patient (vaisseaux sanguins, nerfs, os…)

N’hésitez pas à en parler à votre praticien. Dernier conseil, n’oubliez pas d’adopter la bonne coupe, ce coup-ci je ne suis pas de bon conseil je vous laisse rejoindre votre coiffeur ! qui vous parlera peut être de votre nuque ….







- Quelle différence entre Ulthéra et les autres HIFU  ?
Ulthera associe l'échographie au moment du traitement. Donc au moment où on délivre les ultrasons, on voit le tissu à traiter et donc on voit la structure qu'on traite (SMAS, hypoderme ...) et aussi les vaisseaux sanguins, les implants (AH, silicone ...).
A priori, Ulthera est un peu plus douloureux mais à y réfléchir ; no pain no gain ! 

Une seule séance d'Ulthera est nécessaire, alors, les autres il en faut généralement plus d'une.
- Quelles sont les meilleurs indications concernant le cou et les HIFU ?
L'indication est toujours le relâchement ( HIFU ne traite pas les cordes platysmales et non plus les rides horizontales ). Il faut donc que le praticien associe plusieurs techniques.

Thomas Josse 

Contact communication : aesthetics75@gmail.com

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