LE BESOIN D’AVOIR UNE PAGE FACEBOOK



Faut-il être du coté de Facebook, ou rester anonyme de la toile ? 


Les chiffres sont nécessaires pour comprendre la mesure du phénomène. En France, 30 millions d’utilisateurs. Les gens se connectent à Facebook 14 fois par jour pendant 46 minutes découvrant à chaque fois une vision globale du monde. Ils ont accès aux grands médias qui leur permettent de suivre l’actualité.

Ils sont en liaison permanente avec leur famille, où qu’elle soit sur la planète.
Ils échangent photos, vidéos, peuvent se passionner pour une foire d’art contemporain, voir des artistes qui y exposent ou consulter les sites des marques qui leur plaisent. Il y a donc 30 millions de comptes Facebook personnalisés, 30 millions de comptes différents.

Aujourd’hui toutes les entreprises sont dessus. Elles peuvent passer par Facebook pour cibler leur dialogue avec leurs consommateurs et ce n’est pas simplement une affaire de grandes entreprises.

Vous trouvez aussi boulangers, des pâtissiers, des restaurateurs et des marchands de meubles. Mais le moteur du bouleversement que nous sommes en train de vivre vient maintenant des consommateurs, qui considèrent que la connexion internet est un droit et qui demandent tous les jours plus de nouveautés et une haute protection de leurs données personnelles, ce qui la priorité numéro un de Facebook.

En Europe, chez les intellectuels, les écrivains, on peut ressentir un courant d’hostilité face à Facebook…

Un peu comme le génial Baudelaire avec la tour Eiffel ! 

Mais les gens oublient qu’un monde connecté est un monde de progrès. Cela permet un meilleur accès à la connaissance, à l’information et à la formation.

L’accession aux connaissances est faramineuse. En quelques clics aujourd’hui vous avez accès à pratiquement tout ce que l’homme a créé sur le plan culturel et scientifique.

J’ai plutôt rencontré des gens qui se félicitaient, grâce aux réseaux sociaux, de l’accessibilité.

Ainsi les nouveaux messagers sont nés ...

Influencers, hashtag, followers... Une profession en voie d'apparition qui accompagne la mutation des entreprises dans l'ère du numérique.

Il a bien fallu s'adapter et recruter de nouveaux profils pour tenter de suivre les évolutions du big bang digital. Voici donc venue l'ère des community manager. Ayant bien compris qu'elles ne pourraient lutter seules faces aux foules connectés avec l'explosion des réseaux sociaux - Facebook, YouTube, Twitter, Google+, Instagram... Ces nouveaux maîtres où les conversations en ligne peuvent détruire ou booster en deux temps, trois mouvements la notoriété d'une marque. D'où l'importance de trouver des gens pour gérer l'influence et la réputation sur ces nouveaux relais d'opinions.

La mission ? Faire le buzz en définissant une stratégie sur les réseaux sociaux et de les nourrir avec du contenu. Faire un tri entre l'information stérile et les tendances du moment. Distiller un contenu aussi percutant qu'esthétique à travers le web. Être multidisciplinaire ...

Il y a eu une forte prise de conscience de la part des entreprises, qui cherchent à comprendre qui sont leurs nouveaux clients - Cette génération Y qui consomment avec unes souris, un smartphone ou une tablette au bout des doigts - et quel message leur délivrer.

Maîtriser l'impact et l'image sur internet, il ne suffit pas d'être un geek, il faut posséder une excellente connaissance de la marque, du marché, des qualités rédactionnelles, une culture générale... 

Animer, modérer, fédérer les communautés sur internet, avoir cette vison à 360° à travers des parutions informatives de qualité et non de quantité. Pour projeter la société dans une visibilité et dans des nouveaux schémas sans cesse en évolution, sans pour autant lui faire perdre son âme...


Un subtil exercice d'équilibriste entre deux mondes. Quand on y réfléchit nous avons tous des bonnes raisons d’y croire.

Thomas Josse

Contact communication : aesthetics75@gmail.com

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